Responsable scientifique : Mathilde Jalladaud
Conférenciers : Myriam Dib, Matthias Kern, Ardnt Happe Adrien Marinetti
Durant son intervention, le Dr Marinetti a développé les trois bases de l’orthodontie : stabilité, esthétique et fonction. Pour lui, il ne faut pas hésiter à aller vers la chirurgie maxillo-faciale dès que nécessaire, car l’harmonie de la face et le sourire sont intimement liés.
La céphalométrie aide au diagnostic. De manière simplifiée, sur une téléradiographie de profil, le plan de Francfort puis le plan antérieur de Cocconi, qui passe par le point le plus antérieur de l’os maxillaire, sont tracés ; la ligne qui passe par la face vestibulaire de l’incisive centrale maxillaire doit être tangente à ce plan (fig. 1). L’incisive centrale mandibulaire doit être au contact de son antagoniste. Si, à la suite de la simulation de cette analyse, l’incisive du bas est en dehors de l’enveloppe osseuse, cela implique le choix thérapeutique d’une chirurgie orthognatique du maxillaire et/ou de la mandibule (fig. 2).
Le Dr Dib a pour sa part développé le choix d’une solution réaliste dans le traitement des agénésies du secteur antérieur esthétique en posant trois limites : sociales, dentaires et osseuses.
1. Limites sociales : la conférencière s’est appuyée l’exemple d’un patient de 30 ans présentant des agénésies des latérales avec des espaces en mésial et distal des canines, très inesthétiques, à l’origine de la consultation. Le repositionnement des canines et le remplacement des latérales par des implants ont nécessité trois ans et quarante-deux rendez-vous au cabinet. Ce choix de plan de traitement est acceptable pour un adolescent, mais pas pour un trentenaire. Dans ce cas, l’option la plus appropriée aurait été de rapprocher les canines contre les incisives centrales. La suite du traitement consiste à maquiller…